En 2019, la YWCA Québec entamait une démarche de renforcement des capacités en EDI (Équité Diversité et Inclusion). Toute cete démarche invite la Y à se positionner en faveur d’une société ouverte et inclusive. En route vers une Y toujours plus inclusive, découvrez le beau projet de Guide inclusif illustré. Les 10 scènes sont accrochées sur différents murs à l’intérieur de notre bâtisse.
On ne peut pas supposer qu’une personne est en couple avec quelqu’un du sexe opposé. Il existe une diversité de modèles amoureux ou familiaux. Plusieurs personnes choisissent le célibat, ont plusieurs partenaires, sont en co-parentalité ou décident de ne pas avoir d’enfants. Tous les choix sont valides!
On peut poser une question plus large, comme : « As-tu quelqu’un dans ta vie? » ou encore « As-tu un ou une partenaire ?» Être ouvert.e.s aux choix des autres rendra tout le monde plus à l’aise.
Regroupe toutes les personnes lesbiennes, gais, bisexuel.les, trans binaires et non-binaires, queer, intersexes, bispirituel.les, asexuel.les et les personnes en questionnement. L’acronyme n’est pas exhaustif, c’est pourquoi on ajoute un + à la fin.
Idée selon laquelle il est considéré comme normal, voir supérieur, d’être hétérosexuel.le (attiré.e sexuellement et romantiquement par le sexe opposé). Cela suppose aussi que les relations doivent être monogames et dans le but de se reproduire.
Poser la question “tu viens d’où” sans avoir pris le temps de connaître quelqu’un s’appuie sur un préjugé… raciste. Est-ce que je poserais la même question, d’entrée de jeu, à n’importe qui?
Qui peut dire qu’une personne “vient” ou ne “vient pas” de quelque part ? On doit accepter que chaque personne soit experte de son propre vécu et l’accueillir avec ouverture. Douter de son propos est une “micro-agression”.
On peut démontrer à la personne qu’on s’intéresse à elle, par exemple, en posant une question d’intérêt général : “Qu’est-ce que tu fais comme loisirs à la Y?” ou “Tu travailles dans quel domaine?” Si on heurte quelqu’un, on peut s’excuser sincèrement et choisir de mieux s’informer.
Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, autrefois appelés « races » ; comportement inspiré par cette idéologie.
Parole ou action répétitive dans les interactions quotidiennes, inconsciente ou en apparence banale, qui constitue une insulte et différencie les individus en raison de leur appartenance à un groupe différent de la majorité réelle ou symbolique.
Qualifier quelque chose de « B.S. » est une façon de dénigrer ou de ridiculiser. C’est une remarque qui peut sous-entendre du mépris envers les personnes qui reçoivent du “bien-être social”, aujourd’hui appelé de l’aide de dernier recours. C’est une expression blessante, à éviter.
On peut se demander ce qu’on veut vraiment exprimer et le dire avec les mots correspondants, par exemple : “Je n’aime pas mon lunch aujourd’hui.”
On peut aussi prendre conscience… qu’on a accès à de la nourriture! Plutôt que de se plaindre, de perpétuer la violence envers un groupe marginalisé et de se comparer aux autres, peut-être que l’on peut simplement apprécier d’être privilégié.e et dans une certaine abondance.
Le capitalisme concerne les règles du jeu économique contemporain, qui résulte en une forme d’organisation sociale particulière, articulée autour de valeurs comme la performance, la compétition, l’exploitation, l’extraction et l’accumulation des ressources par certains groupes aux dépens des autres. Ce système crée une division nette entre les classes sociales en les hiérarchisant.
Discrimination fondée sur la classe sociale ou système de préjugés selon lequel il y a un mérite à être plus riche et une faute à l’être moins.
Les caractéristiques identitaires (orientation sexuelle, limitation, valeurs, origine, etc.) d’un individu ne sont pas nécessairement visibles. Évitons donc d’aborder une personne en la catégorisation d’emblée à partir de stéréotypes. Personne ne rentre dans une seule case!
On peut s’intéresser à la personne dans sa globalité… comme on le ferait avec n’importe qui. Lorsqu’on dévoile une part de son identité, c’est que l’on fait confiance à l’autre pour l’accueillir. Par conséquent, il est adéquat de demander à la personne qui se confie ce que signifie cette identité pour elle. Il y a plusieurs manières de vivre ses appartenances, comme il y a une multitude de façons d’être.
Raccourcis inconscients à partir desquels on classe les gens en fonction de caractéristiques arbitraires. Les stéréotypes sont souvent la source de préjugés et de discrimination.
Attitudes ou comportements discriminatoires qui limitent ou dévalorisent le potentiel des personnes en fonction de leur handicap apparent ou présumé.
L’identité de genre d’une personne ne peut être définie que par elle-même. Elle n’est pas questionnable par autrui. Il est donc intrusif (et hautement impoli) de questionner le passé d’une personne trans ou les détails de son anatomie. Il y a autant de parcours qu’il y a de personnes.
Si la personne vous dit qu’elle est trans, demandez-lui son pronom (il, elle, iel, autre) ainsi que les accords qu’elle préfère (féminin, masculin, neutre). C’est tout ce que vous avez besoin de savoir en lien avec son identité! Il est normal de faire preuve de curiosité, mais ce n’est pas la responsabilité de la personne de répondre à vos questions. Il existe plusieurs ressources qui expliquent bien les identités trans et non binaires, ainsi que les différents processus de transition (social, légal et médical).
Violences et discriminations que vivent les personnes trans. Ce peut être au niveau des relations, de l’emploi, du logement, du médical, du légal, etc.
Action d’utiliser le mauvais pronom ou accord pour s’adresser ou parler d’une personne trans.
On ne peut pas supposer une intention derrière une perte de poids. Le fait de complimenter une personne lorsqu’elle a minci renforce le préjugé selon lequel il est préférable d’être mince, la perte de poids étant considérée comme une réussite sociale (une norme qui ne tient pas compte des multiples facteurs de la fluctuation du poids).
Solutions alternatives : ne jamais commenter le poids ou le corps d’une personne! Ne sachant pas dans quel état physique ou psychologique une personne est, on ne peut pas supposer l’impact de notre commentaire pour elle. La prochaine fois, privilégions donc une formulation neutre tel que “T’as bonne mine aujourd’hui” ou encore “Hey, je suis content.e de te voir”.
Attitude hostile, moqueuse et/ou méprisante, voire discriminatoire, envers les personnes obèses ou en surpoids.
C’est un trait humain de considérer son point de vue personnel comme étant universel ! Autrement dit, on a tendance à privilégier les normes et les valeurs de sa propre culture pour analyser toutes les autres : cela se nomme de l’ethnocentrisme. Face à ce qui nous semble inhabituel, soyons ouvert.e à apprendre et à faire de la place pour tout le monde.
Nous pouvons faire preuve d’empathie et demander humblement : “c’est la première fois que je vois ce nom, comment dois-je le prononcer?”
Tendance à considérer le monde en fonction que notre société est la référence et donc ‘la norme’. C’est aussi de survaloriser ce qui compose notre société, et de considérer ce qui est différent comme ‘anormal’, ‘bizarre’ ou ‘difficile’.
ensemble de petites manifestations répétées. Celles-ci semblent inoffensives pour les gens qui les disent, mais sont néfastes pour celles qui les reçoivent.
Que ce soit visible ou non, nous sommes tous et toutes des êtres humains différents. L’enjeu n’est pas de percevoir les différences, mais de ne pas traiter les gens différemment en fonction de leurs différences.
Nous pouvons valoriser nos différences et reconnaître les discriminations vécues historiquement et socialement pour mieux favoriser l’inclusion.
Questionnons-nous sur les défis des personnes issues de diverses réalités et sur la manière dont nous pouvons avoir des comportements et créer des espaces plus bienveillants et inclusifs.
Rendre invisible le vécu ou la situation d’une personne. Cela maintient le statu quo face aux mesures à mettre en place pour être plus inclusif.ve.
Préjugé en faveur ou en défaveur d’une personne ou d’un groupe. Cela amène à prendre une décision ou à avoir un avis rapide sur les gens. Exemple de biais: s’adresser à la personne accompagnante d’une personne handicapée ou lui parler sur un ton infantilisant. Notre inconscient prend pour acquis que la personne, en raison de son handicap, ne peut pas comprendre ou répondre adéquatement à nos discussions.
Stratégies ou moyens mis en place pour atteindre l’égalité. Par exemple, fournir du matériel ou du mobilier adapté pour une personne avec un handicap.
Évitons d’utiliser des termes diagnostiques pour caractériser un vécu simplement humain. Il est normal de vivre des variations dans nos émotions, notre énergie et notre concentration. Utiliser ces termes hors contexte et sans les nuances liées aux phénomènes qu’ils évoquent peut banaliser et invisibiliser les réalités complexes vécues par les personnes ayant une condition de la neurodiversité.
Nommons simplement les choses telles qu’elles sont : je me sens peu concentré.e aujourd’hui, j’ai envie d’être seul.e, etc. Nommer nos observations contribue également à réduire l’impression de jugement qui peut être vécue par les personnes qui nous entourent.
Ensemble des différents fonctionnements neurologiques et traits comportementaux qui font partie de l’espèce humaine.
Attitudes ou comportements discriminatoires qui limitent ou dévalorisent le potentiel des personnes en fonction de leur handicap apparent ou présumé.
Consiste à réifier, c’est-à-dire à donner les caractéristiques d’une chose à ce qui ne l’est pas.
La diversité est l’état, le caractère de ce qui est divers, varié, différent. Appliquée à un groupe humain, la diversité correspond à la variété des profils individuels qu’on y trouve en termes d’origine géographique, de catégorie socioprofessionnelle, de culture, de religion, de coutume, d’âge, de sexe, de niveau d’études, d’orientation sexuelle, d’apparence physique, etc.
Nous avons tendance à nous excuser trop, en laissant notre propre malaise prendre la place qui devrait être celle de l’empathie pour l’autre.
Attention de ne pas mettre plus d’énergie dans les excuses et la justification que dans la correction de l’erreur en temps que telle. Les actions sont souvent plus efficaces que les mots.
Rappelons-nous que l’erreur est humaine et qu’elle ne définit par notre valeur. Soyons empathique et essayons de comprendre comment et pourquoi nous avons blessé l’autre en l’écoutant. Reconnaissons nos responsabilités en écoutant l’autre sans l’interrompre et agissons pour que la situation ne se reproduise pas!
Veuillez remplir ce formulaire ou contacter directement la responsable des bénévoles au 418-683-2155 p.140